
La Semaine SécuriJeunes est une campagne annuelle visant à sensibiliser le public aux problèmes de sécurité des enfants au Canada. Parachute célèbre la Semaine SécuriJeunes du 2 au 8 juin 2025, cette année le thème sera #EnfantsEtCommotions.
Nos partenaires de la Semaine SécuriJeunes
- Laboratoire ABCs de l’Université de Montréal et du Centre de recherche Azrieli du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine
- Lignes directrices évolutives pour les commotions cérébrales pédiatrique
Les commotions cérébrales peuvent survenir à tout âge
- Une commotion cérébrale est une blessure au cerveau qui se produit après un coup à la tête, au cou ou au corps.
- Une commotion cérébrale peut survenir sans coup direct à la tête : Un coup porté au corps qui entraine un mouvement rapide du cerveau à l’intérieur du crâne peut causer une commotion cérébrale. Par exemple, un enfant peut entrer en collision avec une autre personne ou tomber durement au sol.
- Les enfants sont parmi ceux ayant les taux de commotions cérébrales les plus élevés, surtout en raison des chutes
À mesure que les enfants grandissent, les principales causes des commotions cérébrales changent
- Les chutes sont la principale cause ded commotions cérébrales chez les jeunes enfants de moins de cinq ans : 71 % des commotions cérébrales chez les jeunes enfants sont causées par des chutes.
- Les chutes d’un lit, dans les escaliers ou d’un canapé sont les types de chutes les plus fréquents menant à des commotions cérébrales.
- Les incidents et les chutes liés au sport et aux loisirs sont les principales causes de commotions cérébrales chez les enfants âgés de 5 à 9 ans.
- Les incidents liés au sport et aux loisirs sont la principale cause des commotions cérébrales chez les enfants plus âgés de 10 à 14 ans.
Les parents, soignants et personnes qui travaillent avec les enfants peuvent aider à prévenir les commotions cérébrales
La prévention des commotions cérébrales chez les jeunes enfants implique d’empêcher les chutes dangereuses des surfaces élevées, telles que les meubles, les escaliers et les fenêtres. Pour les enfants plus âgés, davantage de commotions cérébrales se produisent pendant les activités sportives et récréatives. Suivez ces conseils pour réduire le risque d’une commotion cérébrale.
Empêchez les chutes dangereuses

Chez les jeunes enfants, les blessures se produisent principalement à l’intérieur (75 %) à la maison (69 %). Pour empêcher les chutes à la maison :
- Surveillez de près les jeunes enfants et utilisez des produits de sécurité, tels que des dispositifs de sécurité pour fenêtre et des barrières de sécurité. Des barrières murales doivent être utilisées en haut des escaliers et des barrières fixées au mur ou barrières à pression doivent être utilisées en bas des escaliers.
- Évitez les trotteurs avec des roues : Les trotteurs n’aident pas les enfants à apprendre à marcher, et leur vente est interdite au Canada. De nombreux enfants ont subi des blessures à la tête en tombant dans les escaliers avec des trotteurs.
- Veillez à ce que les escaliers et les zones très fréquentées de la maison ne soient pas encombrés et ne présentent pas de risques de trébuchement (p.ex. jouets, livres). Découvrez d’autres conseils pour empêcher les chutes à la maison.
Empêchez les commotions cérébrales pendant le jeu à l’extérieur

- Le jeu à l’extérieur est toujours encouragé, mais assurez-vous que votre enfant fréquente des terrains de jeux conçus pour son âge et son niveau de développement. Par exemple, les enfants de moins de cinq ans devraient jouer sur des structures de moins de 1,5 mètres (5 pieds).
- Laissez votre enfant grimper sur les structures de jeu, mais évitez de le placer à une hauteur qu’il ne peut pas atteindre lui-même ou de l’aider à grimper plus haut qu’il ne se sent à l’aise.
- Choisissez des terrains de jeu avec des surfaces profondes et souples qui peuvent amortir les chutes, et assurez-vous que la structure de jeu dispose de bonnes rampes, barrières et garde-corps. Lisez davantage sur ce que vous pouvez faire et à quoi porter attention au terrain de jeu.
Empêchez les blessures à la tête pendant les sports et les loisirs

- Lorsqu’ils pratiquent des sports, encouragez les enfants à suivre les règles qui sont conçues pour les protéger et protéger les autres. Renforcez l’importance de porter le bon équipement pour la bonne activité, par exemple porter des chaussures bien ajustées pendant les cours d’éducation physique.
- Bien que les casques n’empêchent pas les commotions cérébrales, ils empêchent d’autres blessures graves à la tête et au cerveau. Assurez-vous que vous et votre enfant portez des casques certifiés et bien ajustés pour des activités comme le vélo, la trottinette et le patinage.
- N’oubliez pas qu’il n’existe pas de « bon » coup à la tête! Initiez les jeunes enfants à des formes de sports sans contact, telles que le flag-football et le soccer sans coup de tête. Lorsque le contact est finalement introduit, il devrait être limité (par exemple, pratiques incluant contact plus courtes et moins fréquentes entre les parties).
Apprendez les signes et les symptômes à surveiller
Il existe de nombreux symptômes possibles suite à une commotion cérébrale. Les symptômes peuvent être physiques, cognitifs (mentaux), émotionnels et/ou comportementaux. Le symptôme de commotion cérébrale le plus courant est le mal de tête. Apprenez-en davantage sur les signes et symptômes.
- Les signes de commotion cérébrale chez les jeunes enfants se manifestent principalement par des changements dans leur comportement. Par exemple, ils pourraient être plus irritables que d’habitude.
- Les jeunes enfants peuvent ne pas être en mesure d’exprimer leurs symptômes et leur inconfort après une blessure à la tête. Après une chute ou un coup à la tête, les signes de commotion cérébrale l’enfant pourrait se frotter ou tenir sa tête, se déplacer plus lentement, manifester des changements dans son appétit ou une perte de nouvelles habiletés (comme l’apprentissage de la propreté). Utilisez l’Outil de détection à la petite enfance pour en savoir plus.
- En tant que parent qui connaît bien votre enfant, faites confiance à votre jugement pour reconnaître les changements chez votre enfant. Vous pouvez aider à donner une voix à votre enfant.
- Surveillez les « signaux d’alerte », tels que la perte de connaissance, la confusion, un mal de tête sévère ou qui augmente, des vomissements répétés ou des problèmes de vision. Si vous voyez des signaux d’alerte, appelez l’ambulance ou emmenez l’enfant à un service d’urgence immédiatement.
Suivez ces étapes pour aider l’enfant à guérir

- Retirez l’enfant de l’activité, à moins qu’il ait perdu connaissance. Dans ce cas, il ne devrait pas être déplacé, sauf pour dégager les voies respiratoires.
- L’enfant ne devrait pas être laissé seul.
- Surveillez votre enfant pour des signes ou des symptômes, y compris les changements de comportement.
- Consultez le prestataire de soins de santé primaire de l’enfant dès que possible.
- Suivez les conseils des professionnels de la santé de votre enfant et modifiez vos routines, au besoin, pour aider votre enfant à reprendre progressivement ses activités habituelles.
- Communiquez avec les adultes qui s’occupent de votre enfant (par exemple, personnel du service de garde, enseignants, entraîneurs) afin qu’ils puissent soutenir sa récupération.
Mythes et faits : connaître les idées fausses sur la commotion cérébrale
Nous en savons plus que jamais sur les commotions cérébrales, mais des renseignements désuets circulent toujours. Voici quelques faits pour démystifier et mettre à jour vos connaissances.
Mythe | Fait |
Mon enfant va simplement s’en remettre. | Une commotion cérébrale n’est pas seulement une bosse ou une ecchymose : c’est une blessure au cerveau. Tout comme les enfants plus âgés et les adultes, les jeunes enfants présentent des symptômes de commotion cérébrale qui peuvent avoir un impact sur la vie quotidienne pendant un certain temps. La plupart des enfants se rétablissent bien grâce à des évaluations, des soins et une prise en charge appropriés. |
Si un enfant ne perd pas connaissance, il n’a pas de commotion cérébrale. | Un enfant n’a pas besoin de perdre connaissance (être assommé) pour avoir une commotion cérébrale. Seuls environ 10 pour cent des personnes ayant subi une commotion cérébrale perdent connaissance. |
Si un enfant a une commotion cérébrale, vous devriez le réveiller toutes les heures. | Avoir une bonne nuit de sommeil est important pour la guérison du cerveau. Si un enfant a une commotion cérébrale, ne le réveillez pendant la nuit que si vous êtes inquiet pour sa respiration. |
Un enfant ayant une commotion cérébrale devrait se reposer dans une pièce sombre et ne pas faire d’activités jusqu’à ce que ses symptômes disparaissent. | Trop de repos peut en fait nuire à la récupération. Retourner aux activités, de la bonne manière, aide les enfants et leur cerveau à guérir. L’activité physique doit être repris progressivement et dans un environnement à faible risque initialement. La plupart des enfants peuvent commencer à retourner à l’école ou à la garderie dans les jours suivant leur blessure. Au début, ils peuvent avoir besoin d’aide, comme aller à l’école seulement pendant une partie de la journée, avoir plus de temps pour faire leurs devoirs ou avoir un endroit calme pour prendre des pauses. |
Raisons pourquoi nous devons porter attention aux commotions cérébrales chez les enfants
Une commotion cérébrale est une blessure au cerveau. Cela affecte la façon dont une personne peut penser et se souvenir des choses, et peut provoquer une variété de symptômes physiques, émotionnels et comportementaux. Bien que la plupart des enfants se rétablissent au bout d’un mois, certains enfants peuvent ressentir des effets plus durables.
Une commotion cérébrale est souvent qualifiée de « blessure invisible ». Sans connaissances appropriées sur les commotions cérébrales, il peut être difficile de savoir quand et comment consulter, comment aider un enfant à se rétablir et comment éviter ces types de blessures.
Pendant la Semaine SécuriJeunes, nous encourageons les parents et les autres personnes qui s’occupent des enfants à en apprendre davantage sur #EnfantsEtCommotions.