Parachute et l’Association canadienne des professionnels de la sécurité routière (ACPSER), en collaboration avec le personnel de la Ville d’Ottawa, ont organisé un atelier pédestre Vision Zéro qui a eu lieu le 18 juin 2024.
L’événement, auquel ont assisté 30 délégués de la Conférence de l’ACPSER 2024 tenue à Ottawa, a débuté au Delta Hotels Ottawa City Centre avec un accueil de Valérie Smith, directrice des programmes de sécurité routière de Parachute, qui est également présidente de l’ACPSER.
L’itinéraire de l’atelier pédestre
No1 – Ariel Troster, conseillère municipale d’Ottawa (quartier Somerset 13)
La conseillère municipale locale Ariel Troster a parlé de l’évolution de l’infrastructure cyclable d’Ottawa et des endroits où la ville souhaite apporter des améliorations supplémentaires. Troster, dont le quartier du centre-ville est le plus petit et le plus densément peuplé d’Ottawa, a souligné qu’il reste encore de nombreux défis à relever pour assurer une mobilité sécuritaire pour tous les usagers de la route : par exemple, certaines rues sont désignées à la fois comme itinéraire cyclable et itinéraire de camionnage.
No2 – Emmett Proulx, gestionnaire de projet, Programmes de cyclisme et de marche, ville d’Ottawa
Les participants ont marché de l’intersection des rues Lyon et Queen à l’intersection des rues Lyon et Spark pour en apprendre davantage sur les intersections réaménagées et mises à jour d’Ottawa dans le centre-ville, conçues pour encourager et promouvoir une mobilité sécuritaire pour tous les usagers de la route.
No3 – Kevin McHale, directeur exécutif, Zone d’amélioration des affaires de la rue Spark
Cette section de la visite s’est déroulée de l’intersection des rues Lyon et Spark à l’intersection des rues Spark et Metcalfe pour découvrir le seul mail piétonnier d’Ottawa. La rue Spark est l’une des rues les plus historiques d’Ottawa, avec plusieurs bâtiments patrimoniaux. McHale a également parlé du nombre de niveaux de gouvernance – la municipalité, la Commission de la capitale nationale et le gouvernement fédéral – qui ont leur mot à dire dans l’infrastructure routière à Ottawa, en particulier dans ce quartier rempli de bâtiments appartenant au gouvernement fédéral. Cela peut compliquer l’avancement des projets de déménagement.
No4 – Hans Moor, défenseur du cyclisme
La visite s’est poursuivie jusqu’à l’intersection des rues Metcalfe et Wellington, où le groupe a marché le long de Wellington, en passant devant des monuments sur le parcours, notamment la Colline du Parlement, la Cour suprême de justice et l’Espace des peuples autochtones. Moor a discuté des plans pour des voies cyclables bidirectionnelles et des infrastructures piétonnes le long de l’itinéraire, et a souligné les mesures temporaires récemment mises en place pour permettre un déplacement plus sûr le long de cette route très fréquentée pour les cyclistes et les piétons.
Commentaires des participants
Dans une enquête post-événement, tous les participants ont convenu qu’ils participeraient à ce type d’événement à nouveau, et qu’ils recommanderaient également à d’autres de participer à un atelier de marche. Tous ont classé l’atelier de marche comme étant « captivant » ou « très captivant ».
Tous les sondés ont convenu qu’ils avaient appris de nouvelles informations et qu’il était précieux d’entendre différents intervenants parler des mesures prises pour améliorer la mobilité sécuritaire à Ottawa.
Autres commentaires de rétroaction provenant des sondages :
- Il est très intéressant d’entendre des personnes qui connaissent si bien le territoire et qui peuvent souligner à la fois les améliorations apportées, celles prévues et les endroits où les choses n’ont pas encore fonctionné. Présentations très complètes : J’avais peur que ce soit trop partisan, mais la vision du quartier et de ses défis était excellente et honnête.
- Ce fut réjouissant d’entendre comment un conseiller actif, un militant du vélo et d’autres membres du personnel municipal se sont réunis et ont saisi l’occasion de la réouverture de la rue Wellington pour aménager des pistes cyclables.
- Je n’avais pas réalisé à quel point les choses sont complexes à Ottawa, avec tous les différents échelons de gouvernement et d’organisations qui ont leur mot à dire sur l’utilisation des routes, et la couche supplémentaire de problèmes de sécurité qui rivalisent avec l’utilisation des routes.
- Quelques véhicules et camions de construction bloquaient les trottoirs pendant la promenade, ce qui nous a permis de vivre de première main des problèmes de mobilité.
- J’ai appris que de bonnes mesures intérimaires peuvent durer des années, surtout si la dernière étape est prévue dans quelques années.