Il peut être tentant de surprotéger votre enfant pour le mettre à l’abri de tout risque de blessures, mais il faut savoir qu’il est essentiel pour son développement sain et son bien-être de sortir et d’explorer. Des études ont montré que les jeux en plein air offrent de nombreux avantages pour les enfants, notamment une meilleure santé physique, ainsi que des bienfaits sur le plan de la santé mentale et du point de vue psychosocial.
Par le jeu, les enfants apprennent :
- Les rôles, normes et valeurs de la société.
- La prise de décisions et la résolution des problèmes.
- L’apprentissage de la maîtrise de soi, de ses émotions et le suivi des règles.
Le jeu aide les enfants à développer :
- Les aptitudes physiques et cognitives.
- La créativité.
- L’estime de soi et l’efficacité.
- Leurs propres centres d’intérêt.
- Les relations avec les pairs.
La prise de risque lors du jeu aide les enfants à :
- Tester leurs limites physiques.
- Développer leurs capacités perceptuelles et motrices.
- Apprendre à éviter les activités et les environnements dangereux et à s’y adapter.
Une supervision active, qui laisse à votre enfant l’occasion de faire des explorations et de se développer, est essentielle.
Les experts en sécurité des enfants recommandent de faire correspondre votre niveau de supervision au risque potentiel auquel votre enfant est exposé, ce qu’ils appellent les « étapes de soin vigilant ».
- Observation ouverte : « l’étape de départ » où vous jouez aux côtés de votre enfant sans vous immiscer dans ses activités.
- Attention ciblée : vous repérez les signes avant-coureurs et l’intensification des risques. À ce stade, vous faites une vérification auprès de votre enfant, lui parlez et réfléchissez à la façon de gérer le risque. Une fois cela fait, vous pourrez revenir à l’approche d’observation ouverte.
- Intervention active : un changement immédiat est nécessaire pour réduire les risques. Vous intervenez en utilisant le langage pour donner la possibilité à votre enfant de reprendre le jeu en sécurité et l’inciter à le faire.
La plupart de votre temps devrait être consacré à l’observation ouverte, très peu à l’attention ciblée et vous ne devriez presque jamais faire d’intervention active.