Le présent rapport est le quatrième du genre, les rapports précédents ayant été publiés en 1998 (à partir des données de 1995), en 2009 (à partir des données de 2004) et en 2015 (à partir des données de 2010). En raison des différences de méthodologie utilisées dans ce rapport, il est impossible d’établir des comparaisons directes avec les rapports précédents. 

Le présent rapport fournit des données à l’échelle nationale pour l’année 2018, en tenant compte de l’ensemble des provinces et des territoires. L’analyse sous-jacente à ce présent rapport a été menée d’un point de vue sociétal, en utilisant une approche fondée sur le coût de l’incidence et le capital humain. Les coûts des personnes blessées en 2018 ont été calculés sur toute la durée de vie de ces personnes, en utilisant une espérance de vie de 75 ans. Les coûts, directs et indirects, ont été actualisés au taux actuel de 1,5 % par an (ACMTS, 2017). 

La méthodologie utilisée dans le présent rapport est une version améliorée de celle qui a servi à calculer le coût des blessures dans les rapports précédents. L’outil électronique d’affectation des ressources (Electronic Resource Allocation Tool (ERAT) a été mis à jour pour permettre de représenter le poids des cas d’invalidité récents. Les services médicaux, les services d’ambulance, les coûts des soins formels et informels et les coûts directs des décès, qui ne sont pas pris en compte dans l’ERAT, ont été ajoutés aux calculs du coût total. Dans le présent rapport, toutes les provinces et tous les territoires canadiens sont pris en compte alors que les précédents ne présentaient pas de données sur les territoires.

Coûts d’incidence

Les études du coût de la maladie par évaluation des coûts d’incidence consistent à « évaluer les coûts directs et indirects sur toute la durée de vie des nouveaux cas d’une affection ou d’un groupe d’affections survenus (incidence) au cours d’une année donnée » (traduction libre) (Scitovsky, 1982, p. 474). Cette méthode souligne le fait qu’il est nécessaire d’évaluer non seulement les coûts directs des nouveaux cas survenus au cours de la première année mais aussi la valeur actuelle des coûts directs (le flux de coûts associés au problème de santé donné) qui peuvent s’accumuler à l’avenir, jusqu’au décès du patient » (traduction libre) (Scitovsky, 1982, p. 474). Le flux de coûts futurs est actualisé à un taux valeur. Ainsi, selon cette méthode, le coût d’une blessure (c’est-à-dire un épisode complet) peut être comparé au coût associé à la prévention de cette blessure. 

Selon cette méthode de l’incidence de coûts, les coûts de prévention sont en fait des investissements (par exemple, 1 dollar investi dans des casques de vélo permet d’éviter 29 dollars de coûts en blessures) et les risques de blessures imprévus sont des coûts différentiels. Par exemple, les motocyclistes qui ne portent pas de casque augmentent le fardeau que représentent les blessures pour la société, alors que le port du casque réduit les coûts d’hospitalisation de plus de 6 000 dollars par patient. L’évaluation des coûts d’incidence est une méthode utile et précise pour aider les décideurs à évaluer les avantages de la prévention, ou de la réduction de l’incidence de problèmes de santé spécifiques.

Coûts directs et indirects

Les études sur le coût de la maladie distinguent et mesurent à la fois les coûts directs (la valeur des ressources utilisées pour traiter les personnes atteintes de la maladie) et les coûts indirects (la valeur perdue par la société en raison de la maladie en question). Le présent rapport utilise la même distinction pour le coût des blessures.

Les coûts directs sont les coûts pour le système de soins de santé, c’est-à-dire tous les biens et services comme les fournitures médicales, les examens d’imagerie diagnostique et les médicaments, servant au diagnostic, au traitement, aux soins continus, à la réadaptation et aux soins en fin de vie d’une personne ayant subi une blessure. Dans cette analyse des coûts, ces catégories de coûts comprennent les dépenses pour les soins d’urgence, l’hospitalisation, les honoraires des services médicaux, le transport en ambulance et la réadaptation. 

Selon la méthode du capital humain, les coûts indirects sont les pertes de productivité pour la société, qui tiennent compte de l’incapacité de la personne blessée à accomplir ses principales activités. La valeur du temps perdu au travail en raison de la morbidité, de l’invalidité et de la mortalité prématurée est mesurée par les données sur les gains. Conformément à la méthode du capital humain, cela ne comprend que les gains perdus calculés comme les gains moyens, ajustés par le taux d’activité et le taux de chômage, sur la période pertinente de la vie active d’une personne âgée de 15 à 64 ans inclus. Un taux de croissance des salaires réels de 1 % par an a été retenu pour cette étude. 

Il convient de noter que le présent rapport est présenté selon un point de vue sociétal. Par exemple, d’un point de vue sociétal, les paiements de transfert comme le Régime de pensions du Canada (RPC), l’invalidité et l’aide sociale ne sont pas considérés comme des coûts puisqu’ils constituent une réaffectation des ressources et que l’effet net du transfert sur la société est nul. En plus de ces coûts économiques, il existe certains coûts intangibles associés aux blessures, comme la douleur et la souffrance, la dépendance économique et l’isolement social, qui sont difficiles à quantifier en termes économiques et qui sont donc exclus du calcul des coûts. Trop de Canadiens voient leur vie et celle de leur famille irrévocablement changées à jamais à la suite d’une blessure. Les méthodes utilisées dans cette analyse des coûts reposent sur une approche prudente et les coûts sont donc sous-estimés.

Electronic Resource Allocation Tool (outil électronique d’affectation des ressources)

Il est important de cerner les coûts à vie associés à une blessure. Pour cerner l’ensemble des coûts épisodiques associés aux différents types de blessures, les auteurs du présent rapport ont utilisé la méthode de SMARTRISK dans son rapport intitulé Le fardeau économique des blessures non intentionnelles au Canada, soit celle justement ayant servi dans le précédent rapport intitulé Cost of Injury in Canada (2015). 

L’Electronic Resource Allocation Tool (ERAT) fournit un cadre de classification et de calcul des coûts fondé sur des données provinciales, territoriales et nationales existantes sur les blessures et des données trouvées dans la littérature sur le calcul des coûts des blessures. Essentiellement, cet outil combine les données existantes à des variables tirées de la littérature afin de modéliser les coûts épisodiques complets des blessures intentionnelles et non intentionnelles. L’ERAT est un outil souple pouvant être mis à jour à mesure des nouvelles données et selon l’évolution de la population, de l’incidence des blessures, des modèles de traitement et des coûts. 

L’ERAT est un outil breveté par Parachute. Il s’agit d’une série de feuilles de calcul permettant de calculer les coûts d’incidence des blessures. Cet outil :  

  • fournit les techniques de modélisation et d’estimation nécessaires pour combler les lacunes critiques des données disponibles 
  • sert d’outil de référence pouvant servir aux chercheurs et aux responsables de la santé publique à l’échelle provinciale, territoriale et locale pour soutenir l’affectation des ressources, l’élaboration des politiques et la prise de décisions. 

Sources de données

Hospitalisations

Le Centre de surveillance et de recherche appliquée de l’Agence de la santé publique du Canada a fourni les données relatives aux congés des établissements de soins de courte durée actifs à partir de la Base de données sur les congés des patients (BDCP) de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Les données de la BDCP ne comprenaient pas les hospitalisations au Québec. Les hospitalisations pour le Québec ont été estimées à l’aide des proportions de la population.

Les enregistrements dans la BDCP de 2017-2018 à 2019-2020 avec une année d’admission en 2018 ont été inclus pour extraire les cas de blessures. Dans les diagnostics, si un enregistrement avait à la fois des codes de diagnostic ST significatifs (S00-T79) et des codes de cause externe (V01-Y36) à la suite des codes ST, l’enregistrement a été défini comme un cas de blessure. 

La BDCP comprenait des données relatives à l’âge et au sexe de la personne, à la pondération du volume des ressources (PVR), à la durée du séjour à l’hôpital, aux codes de cause externe de blessure de la CIM-10-CA (voir annexe A) et aux codes de nature de la blessure de la CIM-10-CA. Les données n’ont pas ventilé chaque ressource et coût individuel utilisé pendant le séjour à l’hôpital, mais ont fourni le poids relatif total du cas (saisi par le PVR), associé à différentes caractéristiques diagnostiques, interventions chirurgicales et ressources (médicaments et fournitures médicales) utilisées. Comme le poids relatif de chaque cas et la durée du séjour peuvent varier, un poids et une durée de séjour moyens ont été appliqués au nombre total d’hospitalisations. 

En outre, les valeurs monétaires individuelles pour les diagnostics, les interventions chirurgicales et les ressources n’étant pas disponibles, un coût moyen national pour les patients hospitalisés a été appliqué au poids moyen et à la durée moyenne du séjour afin d’obtenir les valeurs monétaires. Le coût national pour les patients hospitalisés est une mesure calculée par l’ICIS qui porte sur le coût d’un séjour à l’hôpital standard après ajustement pour tenir compte des différences dans les types de patients que l’hôpital reçoit.[1] Le coût d’un séjour à l’hôpital standard ne comprend pas les dépenses liées aux soins médicaux. Une valeur moyenne des soins médicaux a été appliquée en utilisant les informations de la base de données nationale des médecins de l’ICIS.

Consultations aux services d’urgence

Le Centre de surveillance et de recherche appliquée de l’Agence de la santé publique du Canada a fourni des données sur les visites aux services d’urgence de l’Ontario provenant du Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA). Les données du SNISA sont exhaustives pour l’Ontario et l’Alberta seulement. Pour obtenir une estimation du nombre de visites aux services d’urgence à l’échelle nationale, on a appliqué au reste du Canada un rapport entre les visites aux services d’urgence et les hospitalisations pour blessures en Ontario. Les données du SNISA de l’Ontario ont été utilisées car l’Ontario est la province la plus peuplée du Canada.

On a utilisé les dossiers des patients contenus dans le SNISA pour les exercices 2017-2018 à 2018-2019 et les dossiers de patients en Ontario pour extraire des cas de blessures. Si un dossier comportait à la fois des codes diagnostiques ST (S00-T79) et des codes de cause externe (V01-Y36) à la suite des codes ST, il a été considéré comme un cas de blessure.

L’ERAT utilise les coûts directs de morbidité pour les traitements extrahospitaliers liés aux blessures, en utilisant les ratios des épisodes et des coûts connexes des cas non hospitalisés par rapport aux cas hospitalisés aux États-Unis, puisqu’on ne dispose pas de données pour le Canada (Miller et coll., 1995). 

Incapacité

Afin de calculer l’incidence de l’incapacité, on attribue des coefficients de pondération de l’incapacité aux blessures. Des coefficients de pondération de l’incapacité, sous la forme de codes de diagnostic de blessure, ont été attribués à l’incapacité de courte durée (au cours de l’année de la blessure) et à l’incapacité de longue durée (durant 12 mois ou toute la vie) pour chaque diagnostic de blessure (Gabbe et coll., 2006). L’incidence de l’incapacité à court et à long terme a ensuite été calculée à l’aide de la proportion totale de diagnostics de blessures dans chaque catégorie de cause externe, d’âge et de sexe. Pour l’incapacité à long terme, on a utilisé le pourcentage des blessures nécessitant un traitement de longue durée (Gabbe et coll., 2006). 

Selon l’ERAT, l’incapacité partielle permanente est l’état permanent d’une personne pour laquelle un rétablissement partiel et la reprise d’une certaine forme d’activités rémunératrices sont prévus. La perte totale de la capacité de gain est prévue avant le rétablissement après quoi le travailleur est censé reprendre le travail et toucher un salaire inférieur à celui qu’il avait avant l’accident » (traduction libre) (Miller et coll., 1995, p. 26). L’incapacité totale permanente est un état équivalent à la perte complète et permanente de la capacité de gain (traduction libre) (Miller et coll., 1995, p. 26). Pour obtenir le nombre de cas d’incapacité permanente partielle ou totale pour l’ERAT, la proportion de personnes employées souffrant d’une incapacité a été appliquée à l’incidence de l’incapacité.[2]

Décès

Les données sur la mortalité et la population sont extraites du Système canadien d’information socio-économique (CANSIM) de Statistique Canada, pour l’année civile 2018. Les causes externes des blessures pour les données sur la mortalité ont classées selon la 10révision de la Classification internationale des maladies (CIM-10). 

Les coûts directs de la mortalité ont été calculés durant un épisode complet d’événements dus à un décès lié à une blessure. Font partie des événements les coûts liés aux décès survenus sur les lieux, les coûts de transport en ambulance, les traitements administrés dans les services d’urgence et les hôpitaux avant le décès, les coûts du coroner et de l’autopsie et les coûts des funérailles.

Perte de productivité

Les coûts indirects ont été calculés à l’aide des taux de chômage, des taux de participation à la population active et des taux de salaire moyens extraits de la base de données CANSIM de Statistique Canada et utilisés pour évaluer la valeur monétaire des pertes de productivité résultant de la morbidité et des décès prématurés. Les coûts indirects peuvent comprendre les pertes liées au travail rémunéré ou non rémunéré. Un travailleur peut s’absenter de son emploi rémunéré (absentéisme), ou un travailleur blessé peut se présenter au travail mais son rendement ne sera pas optimal (présentéisme) (Agence de la santé publique du Canada, 2017). Le taux de participation est le nombre de membres de la population active exprimé en pourcentage de la population âgée de 15 ans et plus. Le taux de chômage est le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active. Le travail non rémunéré comprend les soins prodigués par les aidants naturels, le travail bénévole, les activités ménagères ou toute autre activité ne faisant pas partie du marché du travail standard. En raison de l’insuffisance des données sur le travail non rémunéré, ERAT ne fournit que des estimations des pertes de production pour du travail rémunéré causées par la morbidité et le décès prématuré. 

On a évalué la perte de production pour la population en âge de travailler comprenant les personnes âgées de 15 à 64 ans. Pour les besoins de la présente étude, on suppose que tous les individus contribuent à la société. Les soins, qui sont les soins reçus par la personne blessée durant l’année qui suit la blessure et la principale cause pour laquelle la personne blessée a demandé de l’aide, peuvent être classés comme des coûts directs ou des coûts indirects selon qu’un paiement formel, ou direct, a été effectué (Agence de la santé publique du Canada, 2018). Les soins prodigués par la famille, les amis et les voisins sont considérés comme des coûts indirects, et les soins prodigués par des professionnels rémunérés et des organismes sont considérés comme des coûts directs. La proportion de soins formels et informels pour les blessures a été appliquée aux coûts directs et indirects (Agence de la santé publique du Canada, 2018).

Dénominateurs de population

Les évaluations de population par âge et par sexe pour 2018 ont été obtenues de Statistique Canada (voir l’annexe B). 

Limitation des données

L’information contenue dans le présent rapport peut être considérée comme des données très prudentes, étant donné que les données sur les visites chez le médecin, les visites en clinique et les conséquences sur les personnes ne sont pas prises en compte. En outre, les coûts des programmes de prévention des blessures n’ont pas été pris en compte.

On pourrait observer des écarts entre les données du présent rapport et ceux des rapports provinciaux ou territoriaux. Ces écarts sont attribuables à la date à laquelle les données sont recueillies et aux ratios servant à produire des estimations nationales pour certains points de données. Les ratios ont été utilisés pour obtenir des estimations des hospitalisations nationales, car les hospitalisations pour le Québec n’étaient pas tenues en compte dans les données de la BDCP. Des ratios ont aussi été utilisés pour estimer les visites aux services d’urgence à l’échelle nationale à l’aide des données du SNISA de l’Ontario, car les données du SNISA étaient incomplètes à l’échelle nationale.

Le présent rapport repose en grande partie sur des données administratives existantes. La qualité des données dépend de l’expertise des codeurs de données professionnels, qui doivent interpréter les renseignements descriptifs écrits en codes CIM-10-CA. Certains codes CIM-10-CA peuvent être trop larges et, dans certains cas, manquer de détails spécifiques sur la blessure. Les données extraites proviennent d’ensembles de données administratives utilisant un système de codage standardisé, de sorte que les données relatives aux circonstances de l’incident n’étaient pas offertes. 

Il n’est pas facile d’obtenir les coûts directs des examens diagnostiques, des interventions chirurgicales, des médicaments, des traitements cliniques, de la physiothérapie et de la réadaptation pour chaque patient. Il faudrait mener des recherches exhaustives dans les dossiers médicaux des hôpitaux, les dossiers des cliniques médicales et les dossiers d’assureurs pour extraire toutes les données nécessaires requises. Les coûts moyens nationaux des services de santé pertinents ont été utilisés pour évaluer les coûts individuels en dollars.

Les dépenses en médicaments engagées à l’extérieur de l’hôpital sont exclues car on ne disposait pas de données sur les ordonnances.

Les coûts indirects ne comprenaient pas les paiements de transfert effectués par le gouvernement ou les services sociaux. En outre, les pertes de productivité liées aux activités non rémunérées, telles que la recherche d’emploi, les services ménagers, l’éducation des enfants, les soins aux parents âgés, le magasinage et le bénévolat, ainsi que la fréquentation scolaire, ont été exclues parce qu’on ne disposait pas de données.

Le présent rapport a utilisé une méthodologie standard reconnue pour estimer la valeur de la production perdue pour la population en âge de travailler comprenant les personnes âgées de 15 à 64 ans. Cette méthodologie est limitée en ce sens qu’elle ne tient pas compte du nombre croissant de Canadiens de 65 ans et plus qui restent actifs. Par conséquent, les coûts indirects totaux fondés sur la perte de productivité présentés dans le présent rapport sont sous-estimés. Cette méthodologie sera revue lors de l’élaboration des prochains rapports.

Les coûts intangibles associés aux blessures, comme ceux reliés à la douleur, à la souffrance, à la dépendance économique et à l’isolement social, qui sont difficiles à quantifier en termes économiques, ont été exclus du calcul des coûts.


Certains nombres et pourcentages ont parfois été arrondis. Il peut donc y avoir de légères variations entre les données de ce rapport et les rapports provinciaux et territoriaux.

Références

CADTH. (2017). Guidelines for the Economic Evaluation of Health Technologies: Canada (4th ed.). https://www.cadth.ca/sites/default/files/pdf/guidelines_for_the_economic_evaluation_of_health_technologies_canada_4th_ed.pdf

Gabbe, B.J., Lyons, R.A., Simpson, P.M., Rivara, F.P., Ameratunga, S., Polinder, S., Derrett, S., & Harrison, J.E. (2016). Disability weights based on patient-reported data from a multinational injury cohort. Bulletin of the World Health Organization, 94(11), 806–816C. http://dx.doi.org/10.2471/BLT.16.172155

Miller, T., Pindus, N., Douglass, J., and Rossman. S. (1995). Databook on Nonfatal Injury Incidence, Costs and Consequences. Washington: The Urban Institute Press.

Agence de la santé publique du Canada. (2017). Fardeau économique de la maladie au Canada, 2010https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/science-recherche-et-donnees/fardeau-economique-maladie-canada-2010.html

Scitovsky, A.A. (1982). Estimating the direct costs of illness. Millbank Memorial Fund Quarterly: Health and Society, 60(3), 463-491. https://doi.org/10.2307/3349802


[1] Pour obtenir plus d’information, voir le document de l’ICIS intitulé, Coût d’un séjour standard à l’hôpital.

[2] On peut trouver les taux d’emploi des Canadiens ayant une incapacité dans l’Enquête canadienne sur l’incapacité (ECI) menée par Statistique Canada. On a utilisé les résultats de l’Enquête canadienne sur l’incapacité de 2017 dans le présent rapport : https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/89-654-x/89-654-x2018002-eng.htm